Découvrez ces puissantes princesses du monde arabe -

Les princesses du Moyen-Orient et Maghreb éblouissent toujours de par leurs parures, tenues et bien entendu, beauté époustouflante. Pourtant, plus que des poupées aux sourires ravageurs, elles sont très souvent bien plus actives sur la scène diplomatique que certaines, jusqu'à même défier les esprits les plus conservateurs de leur nation. Elles ont des diplômes d'art, de journalisme ou d’ingénierie et s'illustrent par leur engagement, qui leur vaut d'être récompensées. Alors, qui sont-elles? On vous cite 10 princesses du monde arabe qui font parler d'elles! 

Cliquez pour en savoir plus.

© Getty Images

Rania de Jordanie - Elle respire l'élégance où qu'elle aille et inspire de nombreuses femmes. Rania de Jordanie est invitée partout et ce n'est pas pour rien! Ses combats, qu'elle mène sérieusement, lui valent une crédibilité sans borne.

© Getty Images

Rania de Jordanie - Elle n'a pas peur de prendre la parole, mène une lutte pour le droit des femmes et des enfants, et souhaite faire comprendre à l'Occident que les femmes musulmanes ne sont nullement obligées de porter le voile, cela reste avant tout un choix.

© Getty Images

Sheikha Al-Mayassa - Si vous ne la connaissez pas, retenez bien son nom, parce qu'elle est considérée comme l'une des femmes les plus influentes dans le domaine de la culture et de l'art. Son ambition? Faire du Qatar, son pays d'origine, la deuxième Florence du monde, et ça pourrait bien arriver!

© Getty Images

Sheikha Al-Mayassa - La 14e fille de l'ex-émir du Qatar Hamad ben Khalifa Al Thani est diplômée des meilleures universités (Duke, Sciences Po et  l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne), la "Culture Queen" est LA plus grande mécène de nos jours.

© Getty Images

Sheikha Al-Mayassa - Son record? Le rachat d'un Cézanne à 200 millions de dollars, vous l'aurez compris, elle dispose de moyens illimités pour faire de Doha une capitale culturelle digne de ce nom. Elle fut aussi à la tête du musée national du Qatar, surnommé la "rose des sables", œuvre de l'architecte français Jean Nouvel.

© Getty Images

Ameerah Al-Taweel - Indépendante, belle et rebelle, voici les adjectifs qui pourraient le mieux qualifier la Princesse saoudienne. Elle fut élevée par sa mère divorcée, et admit publiquement qu'elle conduisait, à l'époque où l'Arabie saoudite interdisait encore aux femmes de prendre le volant.

© Getty Images

Ameerah Al-Taweel - Elle se montre aussi audacieuse, faisant jaser les plus conservateurs de son pays, en se montrant sans hijab en public et à la télévision, pourtant obligatoire. Elle fut aussi un temps Vice-Présidente de la fondation Alwaleed Bin Talal et déjà récompensée plusieurs fois pour son travail.

© Reuters

Ameerah Al-Taweel -

Elle se bat également pour que les femmes héritent à part égale aux hommes et puissent obtenir la garde des enfants lorsqu'elles divorcent. Ameerah Al-Taweel a été classée 4e femme plus influente du monde arabe en 2012.

© Getty Images

Princesse Haya bint Hussein - En plus d'être une cavalière émérite, la Princesse jordanienne, ex-épouse de l'Émir de Dubaï, a également fondé la première organisation de lutte contre la faim au Moyen-Orient. Elle a été nommée Messagère de la Paix par les Nations unies, a été ambassadrice du Programme mondial alimentaire de 2005 à 2007. Elle a aussi été Présidente de la Fédération équestre internationale de 2006 à 2014.

© BrunoPress

Princesse Haya bint Hussein - Défenseure de l'émancipation des femmes dans le milieu sportif, elle fut confrontée à une situation difficile. Elle a fait en effet la Une de tous les quotidiens, à cause de sa fuite des Émirats arabes, mais pas que.

© Getty Images

Princesse Haya bint Hussein - La Princesse fut en pleine tourmente en 2019, puisqu'elle a quitté le royaume car elle "craignait pour sa vie et celle de ses enfants" à cause de son mari, l'Émir de Dubaï (gauche). Des accusations troublantes, compte tenu de l'enlèvement, dit orchestré, de la fille de l'Émir, un an auparavant. La justice britannique a été en faveur d'Haya de Jordanie en lui accordant le divorce ainsi que la garde de ses enfants.

© Getty Images

Sheikha Mozah - La 2e épouse de l'ex-Émir du Qatar a des positions très claires sur la place de la femme arabe au Moyen-Orient. Souvent décrite comme l'une des icônes du "féminisme islamique", elle a une position sur le féminisme qui bouscule les codes traditionnels, bien que de nombreuses critiques dénoncent qu'elle s'en accommode et s'y complaît même.

© Getty Images

Sheikha Mozah - Cependant, on ne peut pas lui enlever son engagement, qui lui a valu plusieurs fois d'être récompensée. Par exemple, en 2003, elle fut nommée envoyée spéciale de l'UNESCO pour l'éducation et l'enseignement supérieur. C'est aussi sous son impulsion qu'un centre pour la liberté de la presse fut inauguré, bien que son efficacité soit quelque peu questionnée.

© BrunoPress

Sheikha Mozah - Toutefois, s'il y a un bien un front sur lequel vous verrez le Princesse batailler fièrement, c'est la place de la femme dans le monde arabe. Elle redéfinit le féminisme selon sa culture et s'exprime: "Il n'y a rien dans notre religion qui interdise la participation des femmes à la vie publique. Elles en sont exclues pour les mêmes raisons que les hommes : le manque de démocratie".

© Getty Images

Sheikha Mozah - Si beaucoup sont sceptiques sur son combat pour les droits des femmes, sa position a le mérite de nous interroger sur la manière dont le féminisme peut se décliner dans des cultures différentes. Après tout, la libération de la femme doit-elle vraiment se définir en fonction de la religion? La question mérite d'être posée.

© Getty Images

Lalla Salma - Divorcée du roi Mohammed VI, elle est la première à obtenir le titre de princesse consort, et par conséquent devenir altesse royale du Maroc, voilà déjà un premier indicateur de son influence sur son pays.

© BrunoPress

Lalla Salma - Connue pour sa proximité avec le peuple marocain, la Princesse ingénieure ne faillit pas à cette réputation quand en 2005, elle crée une fondation de lutte contre le cancer (ALSLC), qui est longtemps restée une maladie tabou au Maroc. Elle fut d'ailleurs nommée Ambassadrice de bonne volonté par l'Organisation mondiale pour la santé (OMS).

© BrunoPress

Lalla Hasnaa -

La sœur du Roi du Maroc est une figure de proue dans la promotion du développement durable dans son pays, à l'instar de Mohammed VI d'ailleurs. Elle est la présidente de la Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement, et initie de nombreux projets de nettoyage des plages ou encore de sensibilisation à la jeunesse sur les questions environnementales.

© Getty Images

Sarah Zeid - La mixité peut être reconnue comme un signe de modernité, et ça tombe bien, c'est ce qu'incarne le couple de princes jordaniens formé par l'Américaine Sarah Zeid (Sarah Antonia Butler de son nom de jeune fille) et du Prince héritier au trône d'Irak, Zeid Ra’ad Al Hussein.

© Reuters

Sarah Zeid - Fervente défenseure des Droits de l'Homme, tout comme son mari, ancien Haut-Commissaire des Nations unies, elle s'illustre dans le combat des droits des femmes et la protection des mères et des enfants. Elle défend aussi une plus grande tolérance à l'avortement des jeunes filles.

© BrunoPress

Princesse Rym al-Ali - La princesse Rym, épouse du prince Ali ben Hussein, demi-frère du roi Abdallah II de Jordanie, est relativement influente sur le monde des médias. En effet, elle fut journaliste pour CNN, BBC World, Dubai TV, Bloomberg International ou encore Radio Montecarlo Moyen-Orient.

© BrunoPress

Princesse Rym al-Ali - Elle est également déléguée de la "Royal Film Commission" et a fondé l'Institut jordanien des médias, des engagements qui lui vaudront plusieurs prix. En plus d'avoir été récompensée d'un Alumni Award de l'école de journalisme de l'Université de Columbia, elle reçut aussi l'Ischia International Journalism Award, la plus haute distinction italienne de journalisme.

© Reuters

Sheikha Haya Rashed Al-Khalifa - On ne pouvait omettre de mentionner Haya Rashed Al-Khalifa, cousine du Roi de Bahreïn, ainsi que son parcours exceptionnel. Avocate, elle a toujours lutté en faveur des droits des femmes et a depuis longtemps questionné la culture patriarcale de son pays.

© Reuters

Sheikha Haya Rashed Al-Khalifa - En 2006, elle est la 3e femme et la première musulmane a être élue présidente de l'Assemblée générale des Nations unies. Elle tient également son propre cabinet d'avocat au Bahreïn, une première pour une femme.

© Reuters

Sheikha Haya Rashed Al-Khalifa -

Outre son talent inné pour la diplomatie, elle a reçu plusieurs prix comme le "Millennium Development Goals Special Award" de l'ONU en 2007 ou encore le "Path to Peace Award", la même année.

© Reuters