Près d'un an après la disparition de l'idole des jeunes, Johnny Hallyday reste au cœur de l'actualité, en raison notamment de son héritage financier. 

L'album posthume du rockeur, intitulé "Mon pays c'est l'amour", sorti en octobre dernier, se retrouve aujourd'hui au cœur de la guerre entre les différents héritiers du clan. Et pour cause, cet album posthume a déjà battu un record, celui du "meilleur démarrage sur une semaine de ventes dans l'histoire de la musique en France", comme l'avait précisé le patron de Warner fin octobre, impliquant d'importantes sommes liées aux royalties. 

Ce matin, BFMTV a révélé dans un article que fin septembre, Laura Smet et David Hallyday ont assigné "en référé les trois maisons de disques du chanteur pour faire geler 75% des royalties", à savoir la part de recettes des ventes de disques, dont celles de l'album posthume, redistribuée par les maisons de disques à l'artiste, et aujourd'hui à sa femme Laeticia Hallyday.

Cette décision n'est pas sans conséquences puisque, toujours selon BFMTV,  "Johnny Hallyday touchait chaque année en moyenne 800.000 euros sur les ventes de ses albums" et qu'actuellement, "les royalties constituent la principale source de revenus pour Laeticia Hallyday." 

L'objectif pour les deux aînés de Johnny? "Empêcher que les royalties entrent dans l'escarcelle du trust américain JPS [...] l'entité en charge du patrimoine de l'artiste pour le compte de Laeticia Hallyday", ce qui empêcherait tout versement à Laura et David, comme l'affirme le journal. 

La requête des deux aînés devrait être examinée le 27 novembre par le tribunal. En attendant, une chose est sûre, la bataille judiciaire est loin d'être terminée entre les deux clans de la famille Hallyday...